Dans la méthode agile Scrum, le product backlog permet de répondre à 2 questions :
L’acteur en responsabilité de la création et du maintien du product backlog est le product owner.
Souvent, le product owner est nommé et le syndrôme de la page blanche frappe. En principe, il faudrait que le product owner compose une équipe permettant de travailler en mode collaboratif.
Cet article propose une méthode permettant d’obtenir un backlog rapidement.
Il s’agit d’écrire en quelques lignes quel est l’objectif que le projet doit atteindre. Il s’agit du but qui une fois atteint permettra de dire que le projet est terminé. Il est important que cette vision soit acceptée et comprise par les parties prenantes. En particulier, il conviendra de vérifier auprès du ou des sponsors que ce but est bien compris.
Les personnes du marketing parlent souvent de Personas. Il s’agit de l’utilisateur qui sera amené à utiliser le produit ou le service. Il est possible de définir plusieurs personas pour couvrir les différentes catégories. L’écueil principal dans lequel il ne faut pas tomber est le mythe du client cible : le client moyen n’existe pas.
Il s’agit de regrouper les usages au sens de cas d’utilisation à partir de la définition des personas en tenant compte des critères de satisfaction.
Chaque thème est caractérisé par une description, une valeur, un critère de satisfaction et les personas concernés.
A partir de la liste des fonctionnalités, il va falloir prioriser celles qui ont le plus de valeur (classement selon l’utilité). Cela permettra de lancer la rédaction des users stories en respectant ce classement.
Cette étape va permettre de répondre aux 2 questions :
Construire un backlog de produit revient à lister les user story et à les classer par ordre de priorité. Il est possible d’ajouter une notion de valeur métier de manière à fournir une indication à l’équipe de réalisation.
Même dans les petites entreprises, la saisie des factures d’achat et des notes de frais représente une charge de travail significative. Cela représente plusieurs heures de travail par mois simplement pour saisir les données d’un document papier ou électronique dans le logiciel de gestion ou comptable.
Avec les évolutions technologiques récentes, il devient envisageable d’automatiser une bonne partie de ce travail.
Habituellement, la numérisation d’une facture suit ces 3 étapes :
Le traitement des factures et des notes de frais représentent un poste de dépense important dans les entreprises.
Généralement, les objectifs recherchés sont les suivants :
Les progrès réalisés dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA) et plus particulièrement dans une de ses branches permet, aujourd’hui, de concevoir des systèmes de classement et de reconnaissance automatisés.
L’OCR (reconnaissance optique de caractères) existe depuis quasiment 1 siècle. Ainsi la Poste américaine utilise des systèmes d’OCR de tri du courrier depuis les années 1960 !
Depuis plusieurs années, les entreprises ont adopté la numérisation comme système de stockage. Le processus est le suivant :
En fusionnant les approches classiques à base d’OCR avec les solutions innovantes de deep learning, les entreprises deviennent capables d’automatiser le process de la phase de numérisation jusqu’à celle de saisie dans l’ERP.
L’approche est alors la suivantes :
Tout d’abord, ce que nous allons vous décrire représente les travaux que nous menons. La solution dans son ensemble est en cours de construction.
Elle comprend 3 parties distinctes :
Le choix du framework IONIC pour le développement de l’application mobile est assez naturel. D’abord, il est open source et libre, ses évolutions récentes permettent de développer en Angular et surtout il support désormais le standard Personal Web App.
Elle utilise les Rest Api de Dolibarr pour la consultation et la modification des données de l’ERP.
L’application fournit les services suivants :
Pour obtenir la liste des tâches de l’utilisateur dans Dolibarr, nous utilisons le Rest Api standard. Nous avons donc créé un service Angular qui est chargé de récupérer les données. Dans ce service, nous créons une fonction qui appelle le Rest API de Dolibarr pour charger les tâches de l’utilisateur de l’application mobile. Nous utilisons le même principe pour les notes de frais et les factures d’achat.
Concernant la gestion des notes de frais ou des factures d’achat, nous avons implémenté une fonction permettant de scanner les factures au format papier ou les tickets justificatifs.
Cette fonction utilise le module Capacitor d’Ionic qui permet d’accéder aux capteurs du smartphone. Voici comment nous l’avons implémenté :
Tout d’abord, nous déclarons le capacitor :
Puis nous créons une fonction asynchrone qui va nous permettre de prendre une photo :
Puis dans la vue Html, nous créons un template qui va nous permettre de visualiser la photo avant de l’uploader vers le back end.
Pour scanner un ticket ou une facture, il suffit alors d’utiliser un simple smartphone. Le ticket est ensuite enregistré dans le back end pour traitement.
Le backend est un ensemble de traitements qui vont nous permettre d’effectuer les opérations nécessaires à l’extraction et l’interprétation des données. Avant d’entrer plus en détail, voici un rapide aperçu de ce qu’il doit faire :
Le système prend en entrée une image et va appliquer des traitements successifs :
La suite dans quelques semaines…